Juliette Desvignes
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Métamorphose semaine 5 -
Nouveau Souffle
Transformer la peur
Et si ta peur n’était pas le problème ? Et si ta peur était saine, pure, précise — et que c’était l’anxiété, l’angoisse, le gel traumatique qui t’empêchaient de l’écouter ? On te dit que la lumière est au-dessus, que le passé est à oublier, que ton corps suivra si ton mental est fort. Moi je te dis : ton corps a survécu. Ton système nerveux sait. Il se souvient. Et tant que tu refuses de l’écouter, tu restes en guerre contre toi.
Ce n’est pas ta faute si tu réagis trop fort. Si tu figes. Si tu sabotes. Ce sont des couches. Des mémoires. Des héritages. Et ce n’est pas en les repeignant avec du “positif” que tu vas t’en libérer. C’est en allant dedans. En osant regarder ce que tu as traversé, et ce que tu vibres encore malgré toi.
Artiste: Milan Samani
Tu ne vibres pas l’amour tant que tu vibres la peur du passé...
Et si on arrêtait de vouloir éliminer la peur ? Et si, au lieu de chercher à "vibrer plus haut", on apprenait à écouter cette peur viscérale, celle qui nous dit oui, qui nous dit non, sans détour ni panique ? Cette vidéo parle de la différence entre cette peur pure — saine, instinctive — et celle qui s’est chargée de toutes les couches de douleur, d’humiliation, de contrôle, de violences passées. Celle qu’on confond avec notre intuition, mais qui est en fait une alarme déréglée par les traumatismes.
Je parle ici de mon propre parcours, de mes réactions disproportionnées, de mes déclencheurs. Du contrôle qui me met en panique. Du sabotage intérieur. De l’enfer vécu dans l’enfance qui se rejoue encore et encore, même dans des milieux prétendument spirituels. Parce que non, méditer, faire du yoga ou "positiver" ne suffit pas. On ne guérit pas un système nerveux figé avec des affirmations et des belles intentions. Il faut oser aller au cœur du gel. Là où le corps a dit non, là où la survie a pris le dessus.
Ce n’est pas un message doux. C’est un message de réveil. Parce que tant qu’on ne reconnaît pas ce qui nous a façonnés, ce sont nos blessures qui continuent de choisir pour nous — nos jobs, nos relations, nos limites. Et non, tu ne vibres pas les mauvaises choses. Tu vibres ce que tu crois mériter. Tu vibres ton passé. Tes mécanismes de défense, maintenant devenus obsolètes. Et tant que tu ne l’as pas vu en face, tu continues à répéter les mêmes cycles.
Cette vidéo, c’est une invitation. À regarder ce qui te fait peur, à dire non à ce qui fait mal, à récupérer ta dignité. Pas pour devenir “parfait” ou “éveillé”, mais pour devenir libre. Lucide. Vivante.
Les chants sacrés du Yoga - Un soutien pour ton processus de tranformation
Il y a un moment, dans tout chemin de guérison, où l’on ne peut plus reculer. Où la peur ne peut plus être contournée, ni neutralisée par des mantras sucrés ou des techniques de surface. Ce moment où l’on sent que quelque chose doit mourir. Pas nous. Mais l’illusion. L’illusion que tout va bien. L’illusion qu’on peut encore jouer un rôle. L’illusion qu’on peut éviter de sentir.
C’est là que Shiva entre.
Shiva, ce n’est pas le dieu qui vient arranger les choses. C’est celui qui vient les brûler. Il détruit l’illusion non pas par cruauté, mais par amour radical. Il est cette force intérieure qui dit : ça suffit. Celle qui tranche entre ce qui est vrai et ce qui est faux. Celle qui libère l’espace pour quelque chose de plus vaste. Plus nu. Plus réel.
Et quand on chante pour Shiva, on ne l’invoque pas pour qu’il vienne nous calmer. On l’invoque pour qu’il vienne nous éveiller. Pour qu’il révèle les attachements qui nous enchaînent. Pour qu’il fasse fondre ce qui n’a plus lieu d’être. Et qu’il nous rende notre pouvoir de voir clair.
Il y a une légende que j’aime beaucoup : Shiva ne vit pas dans les palais dorés ou les temples pleins de fleurs. Il vit au sommet du mont Kailash, dans la glace, dans le silence, dans la solitude. Il médite. Il est retiré du monde, non par fuite, mais parce qu’il voit à travers lui. Là où d’autres veulent briller, Shiva disparaît. Là où d’autres veulent plaire, Shiva voit. Il voit au-delà du masque. Et quand on l’invoque, ce regard-là nous traverse. Alors ces chants ce ne sont pas des chants pour se distraire. Ce sont des portails. Des cris d’âme. Des appels à l’intérieur. Ce sont des offrandes pour dire : je suis prête. À voir. À sentir. À lâcher. À redevenir vraie.
SHIVA SHIVA SHIVA SHAMBO
SHIVA SHIVA SHIVA SHAMBO x2
MAHADEVA SHAMBO
MAHADEVA SHAMBO x2